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Catherine

Histoires de campeurs

« Quand je traverse quelque chose de difficile ou une épreuve de la vie, j'aime repenser aux obstacles que j'ai surmontés. Je me motive. Souvent, quand je pense au camp, je pense à ce moment précis. Parfois, quand je suis hyper débordée ou stressée par l'école, je repense à quel point je suis devenue résiliente grâce au camp - et j'utilise cette force. »

Lorsque Catherine a commencé l’université – étudiant les sciences de la santé dans l’une des plus grandes écoles postsecondaires de l’Ontario – elle a repensé à son expérience aux Camps Tim.

Légèrement dépassée par son nouvel environnement, elle repensa à ce qu'elle ressentait en tant que campeuse pour la première fois, à neuf ans, ayant le mal du pays et étant terrifiée par le défi à venir.

Et, comme elle le fait souvent dans les moments difficiles, Catherine s'est ensuite rappelée de la façon dont elle avait réussi à tenir bon au camp – y passant finalement six étés. Cela lui a donné confiance.

« Quand je suis entrée à l'université pour la première fois, j'avais l'impression d'avoir à nouveau neuf ans », se souvient-elle. « J'étais tellement loin de chez moi, mais cette fois dans un étang beaucoup plus grand. »

« Mais je me disais que si, à neuf ans, je pouvais aller dans ce tout nouvel endroit avec des centaines de nouvelles personnes – loin de tout ce que je connaissais – et que je pouvais me faire des amis et vivre une expérience enrichissante et significative, alors je peux bien le faire à nouveau. »

« Je suis allée à l'université avec tous les souvenirs du camp dans mon sac à dos et tous les outils dont j'avais besoin pour affronter ce nouvel environnement. »

Se préparant maintenant à obtenir son diplôme - et à élever un nouveau chiot Samoyède - Catherine fait un retour sur la façon dont elle a surmonté un grave cas de mal du pays pour s'épanouir aux Camps Tim, découvrant sa résilience grâce au programme pluriannuel qui a continué à guider sa croissance.

Comment les Camps Tim sont-ils arrivés dans ta vie?

Je me souviens avoir entendu un enseignant parler des Camps Tim à l'école. Cela avait l'air si cool, mais je n'avais jamais fait de canoë ou de camping auparavant, alors j'ai pensé qu'il n'y avait aucune chance que je puisse tenir le coup. J'ai toujours été hyper, hyper timide et introvertie. J’étais loin d’être la gamine qui lève la main en classe. L’idée de me retrouver au beau milieu d’un environnement, loin de chez soi, était si effrayant.

Mais mes parents m'ont inscrite. J'étais tellement en colère contre eux. J'ai dit: « Il n'y a aucune chance - vous ne pouvez pas me forcer à y aller! »

Je pensais que ça allait être la pire expérience de ma vie, mais cela s’est avéré être tout à fait le contraire.

Te souviens-tu de tes premières impressions du camp?

C'était mitigé – j'étais la pleurnicharde du groupe. Je me souviens avoir eu le mal du pays. La seconde où je suis montée dans l'autobus et j'ai dit au revoir à ma mère, je me souviens d'avoir pleuré en silence. J'avais tellement le mal du pays.

Mais quand nous sommes arrivés au camp et que j'étais entourée par les campeurs et les animateurs, tout est revenu à l’ordre. J'ai fini par aimer toutes les activités de plein air, comme le canoë et la randonnée. Je n'avais jamais eu ces opportunités auparavant parce que ma famille ne pouvait pas se le permettre.

Au camp, j'avais le mal du pays, mais dès que je suis rentrée à la maison, j'avais le mal du camp. Je savais que je voulais y retourner.

Y a-t-il des souvenirs que tu aimes te remémorer?

Le camping avec couchers a fini par être mon activité préférée. C'était la partie la plus difficile du camp, mais c’était aussi la partie qui m'a le plus forcée à grandir. C'était un défi non seulement physiquement, mais aussi mentalement et émotionnellement. On a vraiment dû apprendre à être indépendant, à sortir de notre zone de confort et à nous fier à nos animateurs et à nos compagnons de cabine.

Maintenant, quand je traverse quelque chose de difficile ou une épreuve de la vie, j'aime repenser aux obstacles que j'ai surmontés. Je me motive. Souvent, quand je pense au camp, je pense à ce moment précis.

Parfois, quand je suis hyper débordée ou stressée par l'école, je repense à quel point je suis devenue résiliente grâce au camp - et j'utilise cette force.

Que dirais-tu à quelqu'un d'aussi nerveux que toi à l'idée de participer au camp?

Ce que je dirais au jeune, c'est juste d'essayer.

Quand j'avais neuf ans, j'étais contre l’idée et je ne m'attendais pas à ce que ce soit quelque chose que j’allais garder avec moi toute ma vie.

Cela a définitivement fait de moi la personne que je suis aujourd'hui.

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